La coordination SPS : Ils en parlent

Boris Fraysse, dirigeant de BMT Diagnostics intervient dans le 4ème opus de notre magazine « Autrement dit » sur le thème de la coordination Sécurité Protection de la santé sur les chantiers.

« Le législateur a mis en place en 1993, le coordinateur Sécurité Protection de la santé sur les chantiers. Sa présence est obligatoire dès lors que deux entreprises interviennent sur le même chantier. Notre rôle principal est d’aider le maître d’œuvre et le maître d’ouvrage ainsi que les salariés à respecter le code du travail.

Nous aidons les entreprises à mettre en place les bonnes mesures pour sécuriser les chantiers. Elles consistent en des actions de prévention et des propositions de mesures correctives pour rappeler les règles fixées par la loi. Cela nécessite de passer énormément de temps sur les chantiers avec les ouvriers et les dirigeants.

L’objectif étant de détecter les manquements en matière de sécurité et de santé pour trouver ensemble la meilleure solution”.

LE TRAVAIL DISSIMULÉ

« C’est un de nos problèmes sur les chantiers car nous n’avons pas le droit de demander des papiers d’identité, nous ne pouvons que demander aux personnes présentes de prouver qu’ils font bien partie des entreprises habilitées à intervenir. En revanche, en fonction du chantier, on peut demander à chaque entreprise la liste des ouvriers. Les entreprises s’engagent alors sur l’honneur à les déclarer. Mais il est difficile de mettre en place des contrôles sur les entreprises malhonnêtes, heureusement minoritaires. »

« Par exemple, on demande l’utilisation de grilles antidérapantes et de garde-corps là où de simples planches et des tréteaux font office d’échafaudages. Notre métier comporte une grande part de rappels. Il faut faire prendre conscience à tous des dangers potentiels induits par deux activités concomitantes. La co-activité sur un chantier génère en effet des situations dangereuses. Un peintre qui va poncer alors qu’il travaille à côté d’un électricien qui n’a pas de masque anti-poussière va le mettre en danger. En fonction du chantier nous proposerons par exemple, soit le port du masque, soit le report de l’intervention de l’électricien. Nous veillons aussi à la bonne organisation du chantier. Par exemple, un stock entreposé à l’entrée d’un chantier va perturber son bon fonctionnement. Et à leur tour, les dysfonctionnements de tous types peuvent générer des retards et donc alourdir la facture. »

Merci à Boris Fraysse pour son analyse. Plus d’infos sur www.bmt-diagnostics.com

Consulter le numéro 4 d’« Autrement dit », le magazine du Groupe 

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