Adeline Lessentier, directrice du développement chez le Groupe Severini, répond à nos questions

> Parlez-nous de Severini Pierre et Loisirs, votre entreprise

> « Notre groupe de promotion immobilière a été créé en 1984. Il s’est appelé Severini Pierre et Loisirs car au départ nous voulions réaliser des résidences secondaires pour les bordelais et le reste de la France sur le littoral Atlantique. Les premiers programmes ont été réalisés en 1985-1986 à Soulac et au Cap-Ferret en Gironde. Par la suite, nous avons poursuivi cette belle aventure, grâce à la loi Méhaignerie de 1986. Ce dispositif de défiscalisation nous a permis de construire des logements sur le territoire de la Communauté urbaine de Bordeaux (aujourd’hui Bordeaux- Métropole).

En 2007, BNP Paribas dévelop­pement et Naxicap Partners ont rejoint l’aventure. Et nous avons poursuivi notre objectif de créer une marque pour se différencier des autres promoteurs par la qualité de nos habitations. Il est donc fondamental pour nous de trouver des entreprises avec un réel savoir-faire, de la construction à la gestion des risques. D’où notre choix de faire appel à Alteas, un de nos partenaires historiques. »

« Il est primoridial d’avoir des interlocuteurs réactifs, comme c’est notamment le cas avec Alteas »

> Quels sont vos axes de développement ?

> « Nous essayons de développer notre offre sur la région parisienne. Nous avons beaucoup de cabinets en gestion de patrimoine là-bas qui nous demandent des logements pour leur clientèle d’investisseurs. Nous bénéficions d’une très belle notoriété sur la qualité de nos produits et le respect de nos partenaires. Beaucoup de cabinets qui ont vendu nos biens en Nouvelle-Aquitaine nous en demandent en Île-de-France. Notre objectif est d’y construire 200 à 250 logements dans les années à venir pour répondre à la demande. Une centaine de logements sont actuellement en construction mais nous souhaitons augmenter la cadence. Sans toutefois aller au-delà de 1000 logements par an. Nous voulons en effet rester une entreprise familiale pour préserver la qualité de nos programmes et la pérennité de nos opérations. »

> Quels sont les risques liés à votre métier ?

> « C’est un métier extrêmement risqué. On peut avoir de mauvaises surprises quand on achète un terrain. Et trouver par exemple des carrières souterraines qu’il va falloir combler en installant des pieux. Un cas de figure qui alourdit l’addition en faisant intervenir des spécialistes. Le coût est alors à la charge du promoteur. Le risque peut aussi venir des entreprises auxquelles nous faisons appel. Nous avons déjà dû faire face à une mauvaise implantation d’un bâtiment.

Il a donc fallu faire jouer l’assurance pour réparer l’erreur. Le décès de l’entrepreneur est également un risque, il peut entraîner un dépôt de bilan car le chantier peut ralentir, voire s’arrêter. De même, on peut faire face à une rupture des stocks. Le chantier peut s’en trouver ralenti et impacter la chaîne de construction. Une situation génératrice de surcoût lié à l’indemnisation des clients. Lorsque nous sommes confrontés à ces situations, il est primordial d’avoir des interlocuteurs réactifs, comme c’est notamment le cas avec Alteas. »

Interview issue de l’opus numéro 4 d’« Autrement dit », le magazine du Groupe Alteas.

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